Histoire de l’AORA

Histoire de l’AORA

Chimère AORA

Histoire de l’AORA de 1929 à nos jours

Le 12 juillet 1929, les Officiers de Réserve d’Aix en Provence réunis en Assemblée Constituante, décident de créer un groupement dénommé : « UNION DES OFFICIERS DE RÉSERVE D’AIX EN PROVENCE (UORA) » qui sera affilié à L’UNION NATIONALE DES OFFICIERS DE RÉSERVE (UNOR) jusqu’en Octobre 2017.

L’association ainsi formée aura pour vocation de rendre plus étroits les liens de camaraderie et de solidarité, de perfectionner l’instruction militaire de ses membres et de défendre les intérêts moraux et matériels des officiers de réserve. C’est le 14 mai 1930 que l’association sera déclarée en préfecture et elle paraîtra au Journal Officiel le 06 juin de la même année. Le 23 mars 1936, lors d’une Assemblée Générale extraordinaire, les statuts seront modifiés et l’association prendra comme dénomination :
« ASSOCIATION DES OFFICIERS DE RÉSERVE D’AIX EN PROVENCE » (AORA).
Restant proche de l’objet initial, le but sera de : « perfectionner l’instruction militaire au moyen de conférences, exercices, tirs, etc.… ».

L’entrainement bat son plein car les Officiers de Réserve Aixois ont compris que l’Allemagne va encore créer des Problèmes. Les massifs environnants n’ont plus de secret. Les «pas de tir» de Roques-Hautes ne désemplissent pas. La législation sur les Armes de guerre n’existant pas, les Officiers n’ont aucun problème pour se perfectionner.
Après l’armistice de 40, Aix accueille dans ses murs l’Ecole de Saint Cyr. L’AORA travaille à la reconstruction de notre Armée, et prépare la « Revanche » ! Mais l’invasion de la zone sud par l’Armée allemande met un terme à son action légale, ses membres rentrent dans la clandestinité. Toutes les archives de l’association sont détruites, y compris en Préfecture. Les Allemands ne doivent pas pouvoir identifier ses anciens membres !

L’avocat Max JUVENAL va devenir le plus célèbre d’entre eux. Il prend des responsabilités dans la Résistance Régionale et crée le journal clandestin, « la Provence Libre » !
Il accompagnera plusieurs fois le « commandant Sapin » pour assister aux réunions de coordination de la résistance provençale qui se tenaient dans une cabane de la famille GRAS, à MONTCLAR, dans les « BASSES ALPES ».
A la libération, Max JUVENAL est chargé de rédiger le document qui officialise la reddition de l’Italie avec la France. Il inclut dans le document, l’annexion par la France des sommets italiens qui dominent la ville de BRIANCON. Le Fort du CHABERTON fait partie des prises de guerre. Son journal de la résistance devient « La Provence Libérée ».L’AORA reprend ses activités sans tarder. Désormais, la plus part de ses membres ont vécu malgré eux l’expérience militaire de deux guerres mondiales. Dans les décennies qui vont suivre elle sera rejointe par les anciens d’Indochine et d’Algérie.
Au 10 avril 1965, toutes les troupes sont rentrées d’Algérie. La page est tournée et le pays concentre désormais ses forces pour la « Guerre Froide ». L’armée prend en main l’entraînement des réservistes jusqu’ici assuré par les associations.
Le 6 juillet 1965, le président de l’AORA se trouve dans l’obligation d’écrire au sous- préfet afin de lui signifier qu’il ne s’agit pas d’une « UNION » mais d’une ASSOCIATION DES OFFICIERS DE RESERVE D’AIX EN PROVENCE », conformément à l’Assemblée Générale de 1936. Les services préfectoraux procèdent à la reconstruction des archives
détruites durant la guerre. Lacune en partie comblée, puisque aujourd’hui nous utilisons les archives préfectorales pour retracer notre histoire.
Le service militaire contribue pleinement à remplir les associations de jeunes officiers.
Les amicales se multiplient (amicales régimentaires et des diverses armes ou armées).
En 1977, le lieutenant – colonel MICHEL Hubert, président de l’AORA obtient simultanément, la création d’un Centre de Préparation Militaire Terre dont le corps support est le Lycée Militaire d’Aix en Provence, et celle du Régiment de réserve qui reprend les traditions du 112ième R.I.
Tous les postes d’officiers sont occupés par des membres de l’AORA qui s’entraînent au Centre d’Entraînement des Réserves d’Aix en Provence, commandé alors par le lieutenant -colonel GRAS Roland.
C’est ainsi, que le général de division BOURGUE, gouverneur militaire de Marseille et commandant de la 53ième D.M.T., dispose à Aix en Provence d’une force de réserve opérationnelle aussi importante qu’à Marseille.
Au terme de la guerre froide, en 1990, nous assistons à la dissolution, par l’armée, du Centre d’Entraînement des Réserves d’Aix (C.E.R.). La formation de nos membres n’étant plus assurée, le Conseil d’Administration diligente la création d’une cellule de formation au Capitaine POUSSEL, conformément aux statuts de l’association. En 1991, le C.E.R.P.A. (Centre d’Entraînement des Réserves du Pays d’Aix) est opérationnel et fonctionne uniquement avec les moyens de l’AORA. Il utilise pour le combat des « Lanceurs PAINT-BALL ». Le Capitaine POUSSEL crée au sein du C.E.R.PA une section
« Cadets » destinée à faire découvrir l’Armée aux jeunes, dès l’âge de 12 ans. Le succès immédiat de la formule permet d’alimenter les Préparations Militaires, les Régiments et les Ecoles de Cadres de nos Armées.

Elus président de l’AORA le 4 févier 1995, le Capitaine POUSSEL, réagit à la dissolution des centres de préparations militaires de l’armée de terre, en ouvrant le C.E.R.P.A. à tous les citoyens. Lors des exercices, les civils constituent les troupes de manœuvres indispensables aux exercices de combat. Les jeunes continuent à venir, encouragés par
leurs parents qui les accompagnent.
C’est au tour des régiments de réserve d’être dissous. L’association demande alors au Capitaine POUSSEL, fort de son expérience à la tête du C.E.R.P.A., de proposer un concept de « Défense Opérationnelle du Territoire pour le Troisième Millénaire ».
En 1996 le conseil d’administration de l’AORA demande à son Président d’utiliser ses compétences d’Archéologue Amateur et d’Officier de l’Arme Blindée et Cavalerie pour élucider l’énigme deux fois millénaire de la « Bataille d’Aix » ou la « Bataille de Pourrières ». Il en résultera le livre publié en 1997 aux éditions CHEMINEMENT, intitulé
« POURRIERES TOMBEAU DES TEUTONS ».
Le 27 Février 1997 le Capitaine POUSSEL ne se représente pas à la présidence de l’AORA. Le 22 mars 1997, il termine son travail préconisant la multiplication des Centres d’Entraînement associatifs, qui permettraient la création du « Citoyen Soldat », sans que l’Etat ait à engager un seul denier. La République pourrait en cas de besoin et en un laps de temps particulièrement court, recourir à une mobilisation massive.
« La Nation en arme a été et sera toujours la meilleure force de dissuasion. Seul un concept de Défense tendant à s’y approcher pourra garantir à la France son Indépendance, son Intégrité et sa Liberté ! » (Capitaine POUSSEL)
Le 9 février 1999 le Capitaine AMAT est élu président de l’AORA. Inconditionnel d’une mobilisation de masse, il ne ménage pas ses efforts pour que l’on ne prive pas la Défense de la France de la formule qui lui a permis de triompher en 1918.
En 2000 tous les Officiers de l’AORA en activité dans la réserve sont versés à l’Honorariat contre leur volonté. Suite à leur obstination à vouloir garantir pour la France un système de mobilisation de masse, ils sont devenus « Fréquentables mais pas présentables ». L’heure est au « joujou » des Généraux, l’Armée de Métier !
En 2001, le Capitaine AMAT décide d’adapter l’AORA à la création de l’ « armée de métier ». Il obtient, lors d’une assemblée générale extraordinaire, la modification des statuts de l’AORA. Soucieux d’assurer au mieux le lien Armée – Nation, il ouvre les portes de l’AORA à l’ensemble des citoyens français.
Sa dénomination est désormais :
« ASSOCIATION DES OFFICIERS DE RESERVE ET DES RESERVISTES DU PAYS D’AIX » (AORA).
En 2002, le Général MEILLE, chef d’Etat-Major de l’EMF3, lecteur du livre « POURRIERES TOMBEAU DES TEUTONS, demande au Capitaine Honoraire Luc POUSSEL de réaliser la partie historique de son séminaire destiné aux Généraux de Brigade nouvellement promus. A l’issue, il souhaite intégrer le capitaine POUSSEL à son Etat-Major. Mais voilà, rien n’a été prévu pour réintégrer les Réservistes dégagés des obligations militaires.
Luc POUSSEL, qui travaille avec le Député Richard MALLIE sur le sulfureux dossier de fermeture des mines françaises, présente l’élu au Général. Ensemble ils commencent un difficile combat qui débouchera en 2004.

Le 15 février 2004 le Capitaine AMAT demande au Capitaine POUSSEL de reprendre la Présidence de l’AORA.
En 2009 l’AORA crée son site Internet.

Au fil des ans, les anciens disparaissent les uns après les autres. Les « Cadets », qui ne peuvent plus devenir cadres de réserve depuis que les Préparations Militaires de l’Armée de terre n’existent plus, se raréfient. Le Service Militaire n’est plus là pour régénérer les associations. Tous ceux que nous avons engagés dans l’Armée de Métier ne reviendront pas avant des décennies, s’ils ne s’établissent pas sur le lieu de leur dernière affectation comme cela a déjà été le cas avec les premiers Cadets!
L’AORA se réduit d’année après année pour se résumer à 20 adhérents en 2012.
En 2013 l’Armée remet en route les Préparations militaires. L’AORA renoue avec les « Cadets ». Elle compte 12 membres supplémentaires. Cinq de plus en 2014.
2014 c’est aussi l’année où le Capitaine POUSSEL décide de créer 13 pôles chargés d’administrer l’AORA. Les Chefs de Pôles son appelés « Vice- présidents ». Chacun connaît sa mission et doit rendre des comptes. Les Pôles sont les suivants : Relations Publiques, Réserve Citoyenne, Activité Réserve, Instruction, Parachutisme, Assistance Médicale, Réserve Opérationnelle, Opex, Assistance Psychologique, Défense Optimale, Etude des Menaces, Législation, Communication.
En 2015 les pôles « instruction » et « activité réserve » dynamisent l’AORA qui compte désormais 65 adhérents.
En 2016 le pôle « Défense Optimale » se lance dans l’étude de projets pour une réserve du troisième millénaire. Le Pôle « Mémoire » organise à Marseille un rallye citoyenneté qui permet à l’AORA de passer sur FR3. Le pôle « Activité Réserves » organise un exercice avec le 1 er R E. Le Colonel VITROLLES, Président National de l’UNOR, assiste à
la Prise d’Armes qui clôture l’exercice. Notre association atteint les cent Adhérents.
En 2017 l’ensemble de nos adhérents et sympathisants adoptent les projets de « Corps d’Armée de Réserve », de « Réserve Opérationnelle de l’Union Européenne » et de « Cadets de l’Armée ». Le pôle Instruction met en place « les cadets du 4 ème RCh » à Gap.
Notre pôle « Communication » soumet nos projets au millier de parlementaires Français.
Le 3 octobre, alors que nous lui remettons un chèque de 3537 euros correspondant aux 131 adhérents de 2017, le Nouveau Président National de l’UNOR, fraîchement élu, demande à l’AORA de cesser ses activités d’entrainement. De cesser de former ses « Cadets ». De cesser de contacter les parlementaires. De cesser d’aider les municipalités à sécuriser leurs manifestations.

Alors que l’AOR de Arles ne compte qu’un seul membre, que l’AOR de Salon de Provence n’existe plus, que l’AOR de Marseille attend de mourir dans son sommeil, le nouveau Président de l’UNOR demande à l’AORA d’arrêter les activités qui lui ont permis de multiplier par sept le nombre des ses membres adhérents.

Le Capitaine POUSSEL, toujours président de l’AORA, convoque aussitôt une Assemblée Générale Extraordinaire. Depuis, l’AORA a repris ses libertés d’actions et d’expression, en ne faisant plus partie de l’UNOR. Elle a aussi profité de l’A.G.E. pour élire un nouveau conseil d’Administration et rajouter les pôles « administratif », « tir et armement », « transmission », « Rayonnement », et « informatique ».
Le 19 janvier 2018 les membres et sympathisants de l’AORA ont adopté leur projet de Service National Universel. Il a immédiatement été soumis à tous nos parlementaires.
L’Histoire de l’AORA continue de s’écrire !!!

Chimère AORA

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